Remercitudes

Je ne peux pas m'empêcher, c'est plus fort que moi, ça me gratouille, ça me démange, ça me chatouille de me la jouer grand soir de gala genre délicieuse ingénue richement sotte, dégoulinante d'incontinence mièvre et tout fraîchement oscarisée.
Et là, hop, fichtre, diantre, j'ai une occasion en or !
Alors accroche-toi à ton clavier fidèle internaute car dans un élan de pure gratitude émotionnée je m'en vais donc te jouer la Grande Symphonie des Remerciements Baveux en guimauve mineur.
Bien entendu, avant d'en venir à toi, je commence par remercier mon producteur, mon impresario, le réalisateur, ma maquilleuse, ma coiffeuse, toute l'équipe technique qui est formidable, le public-je-vous-aime-vous-êtes-merveilleux, ma famille, mes amis, mon chien-que-je-'n'ai-pas et enfin mes plantes vertes (surtout mon asparagus qui a tout de même réussi à me pondre des fleurs cette année).
Et puis, last but not least, un gros merci collectif à vous qui non seulement vous cognez la lourde tâche de me lire mais en plus vous fendez généreusement de gentils commentaires et messages de soutien et d'encouragement. Vous êtes des êtres d'une insondable bontitude et je vous souhaite paix, amour et gratin de nouilles au dîner. Et au passage j'écrase ma larme, parce que quand-même.
Voilà c'est dit.
Et pour ceux d'entre vous qui feraient après ça une indigestion de guimauve, un peu de bicarbonate dans les céréales chocomiam devrait faire l'affaire.